Ce serait à Fays, et non à Tenneville, que saint Hubert, patron des chasseurs, aurait vu la croix de lumière entre les bois du cerf qu'il poursuivait.
A légende, légende, quand tu nous tiens.
Nous sommes au VIIIème siècle. Le Seigneur Hubert (né en Aquitaine vers 660 dans une famille aristocratique) est un adepte de la chasse au point qu’il en oublie parfois ses devoirs premiers. Menant une vie mondaine, il se soucie peu de la religion. Plus il chasse, plus il s’éloigne de Dieu. Un Vendredi saint, au lieu de se rendre à la messe, il ne peut résister à une envie incontrôlable d’aller chasser. N’ayant trouvé personne pour l’accompagner, c’est seul qu’il part s’adonner à sa passion favorite.
La légende raconte alors qu’il se retrouva face à un cerf extraordinaire. Ce dernier portait un crucifix lumineux entre ses bois. La voix du cerf gronda alors : « Hubert ! Hubert ! Jusqu’à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu’à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ? ». Hubert, saisi d’effroi, se jeta à terre et interrogea la vision: « Seigneur! Que faut-il que je fasse? ». « Vas donc auprès de Lambert, mon évêque à Maastricht » repris la voix. « Convertis-toi. Fais pénitence de tes pêchés, ainsi qu’il te sera enseigné.
Le cerf aurait converti Hubert et l’aurait poussé à devenir, par la suite, évêque de Tongres et de Maastricht en tant que successeur de Saint Lambert. La croyance populaire en a fait un chasseur converti et un guérisseur de la rage. Au cours des siècles, son culte s’est répandu, faisant véritablement de lui un mythe (la légende prend toute son importance dès le XVème siècle). Rappelé auprès de Dieu le 30 mai 727, il est canonisé le 3 novembre 743, jour où il est encore célébré aujourd’hui. Une statue du cerf, attirant indéniablement notre regard sur elle, se trouve aujourd’hui à Saint-Hubert.

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