🇺🇸 Le vicinal, témoin silencieux de la Libération (septembre 1944)

En septembre 1944, lors de la Libération de la Belgique, des troupes américaines en provenance de Fumay (France) progressent vers le nord et atteignent la commune de Paliseul. Leur itinéraire emprunte un réseau inattendu mais stratégique : la ligne du vicinal.

Après leur arrivée à Paliseul, les soldats utilisent cette voie ferrée locale pour remonter vers Libin, via la gare de Maissin, les anciens arrêts dits "Gare d’Anloy" et "Gare de Villance".

Le 22e Régiment d’Infanterie US (22nd Infantry Regiment) fait une halte pour la nuit dans le hameau de Smuid. Sur place, plusieurs vestiges ont été découverts depuis : grenades, munitions, sachets de café soluble, etc., autant de traces matérielles du passage des troupes.

Le lendemain, l’unité reprend sa progression vers Poix-Saint-Hubert, toujours en s'appuyant sur le tracé du vicinal. À cette époque, un pont supérieur permettait au tram de passer au-dessus de la ligne de chemin de fer, preuve de l'ingéniosité des infrastructures locales.Ce pan méconnu de notre histoire montre comment les voies locales, comme celle du vicinal, ont joué un rôle concret dans les mouvements militaires durant la Seconde Guerre mondiale. Il s’inscrit pleinement dans notre mémoire collective.

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