L'illustre poète qui revenait chez sa tante Je veux parler bien-sûr de Paul Verlaine
Combattant pendant 4 ans dans les tranchées Il sera mis à l'honneur dans la commune
Par Dany Pierson Que le nom de l’auteur supplante le titre de son ouvrage n’est pas chose courante. Quand la publication est une sorte de grammaire, l’auteur n’en a que plus de mérite. Comme le Schumacher en langue allemande, le « Ragon-Dain » pour le grec, le « Grevisse » s’est imposé comme la référence pour le bon usage en langue française. À l’origine, l’objectif n’était nullement d’éditer un volume de plusieurs centaines de pages. Professeur de français consciencieux, Maurice Grevisse souhaite mettre davantage à la portée de ses élèves un manuel de grammaire courant ; il y ajoute tant de nouveaux feuillets que, finalement, on ne retrouve plus trace de la grammaire initiale. Cette transformation correspond bien à l’évolution personnelle de son auteur. Aîné de cinq enfants, né le 7 octobre 1895 à Rulles (Marbehan, Belgique), Maurice Grevisse était destiné à reprendre la forge paternelle, cependant, dès l'école primaire, son goût pour la bonne orthographe l'a poussé à approfondir ses études. Le jeune Grevisse a décidé de devenir instituteur, mais sa formation à l’École normale de Carlsbourg (1914) lui a donné l’envie d’aller plus loin : il poursuit ses études, toujours à Malonne, et devient régent littéraire. Professeur de français à l’École des Pupilles de l’Armée à Marneffe, Grevisse s’initie alors au latin et au grec en autodidacte, avant de s’inscrire en Philologie classique à l’Université de Liège. Après avoir défendu une thèse de doctorat (1925), il se retrouve professeur à l’École royale des Cadets à Namur (1927), puis à Bruxelles. Aménageant les feuillets de sa « grammaire personnelle » sous une forme totalement neuve, il trouve un éditeur de Gembloux, Jules Duculot qui, contrairement à ses confrères plus prestigieux, accepte de publier Le Bon usage (1936). Rapidement, le livre s’impose auprès des philologues et des auteurs. André Gide, le premier, cite Le Bon usage comme son ouvrage de référence (1947). Peu d’années après le réquisitoire de Joseph Hanse contre La Grammaire de l’Académie française, un autre Wallon impose ainsi « la » référence, la meilleure grammaire française, faisant autorité dans tous les pays francophones. C’est l’examen des faits de langue chez les auteurs reconnus, les plus divers, qui permet à Grevisse d’en dresser, sans volonté normative, un constat d’usage. Là est l’originalité du Grevisse. Volumineux, constamment réédité, le Bon Usage est constamment mis à jour. Peu avant sa mort à La Louvière le 4 juillet 1980, Grevisse voyait sortir la onzième édition d’un ouvrage de 1532 pages, consultées par des millions de francophones à travers le monde, toujours édité par Duculot. Gendre de Maurice Grevisse, André Goosse assure la continuité de l’ouvrage qui connaît sa 14e édition en 2007, avec une version électronique. Professeur jusqu’en 1957, membre du Conseil international de la Langue française (1967-1980), Maurice Grevisse a encore publié des ouvrages scolaires ou philologiques complémentaires à son œuvre essentielle (Précis de grammaire française (surnommé Le Petit Grevisse), Cours de dictées, Le Français correct). Chroniqueur dans La Libre Belgique, il a réuni ses articles en plusieurs volumes sous le titre collectif Problèmes de langage (1961-1970).
Par Pierre Bourgeois Marie Degrelle - soeur aînée du triste sire -, religieuse visitandine au couvent des Abbys.
Tristement célèbre par l'affaire Dutroux Michel Bourlet est avocat et magistrat. Il a été procureur du Roi de Neufchâteau de 1984 à 2007. Il prend sa retraite en 2009 et un an plus tard, il publie "La traque au loup". Dans cet ouvrage, il revient sur les affaires qui ont fait trembler les bases du système judiciaire belge et fait le point sur les dysfonctionnements qui subsistent malgré les réformes judiciaires. Marié et père de trois filles, il vit à Nollevaux dans la province de Luxembourg.
Par Dany Pierson Pascal Charpentier, chanteur (Carlsbourg).
Par et photo de ' Angélina Parein ' Benoît Poelvoorde de passage pour le tournage de quelques scènes et mangeant une frite au 'Verlaine'
Par Edouard Mouton Pierre-Fernand Crasset-Mauviel: poète (Maissin)
Lien iciOn ne les présente plus Les frères Daxhelet
(dans la série des Carlsbourgeois réellement célèbres...) Fils d'un brasseur de la Basse-Sambre, c'est le curé d'Ars qui me fit comprendre ma vocation et entrer chez les Frères des Ecoles Chrétiennes. Grand passionné et pédagogue d'une spécialité particulière, j'ai passé plus de 10 ans d'une carrière prolifique à Carlsbourg, et ai autant enseigné qu'écrit. Je fus un des premiers à mener un combat humaniste en Afrique, dénonçant la traite des nègres il y a plus de 140 ans. J'ai eu la chance d'avoir l'estime et l'écoute des rois Léopold II et Albert Ier. Sans le vouloir et bien après ma mort, je suis sans doute le seul carlsbourgeois ayant eu les honneurs d'un timbre poste.
Visite du Roi Baudoin pour le centenaire de la section agricole à l'institut St-Joseph de Carlsbourg
Fiona Ferro, née le 12 mars 1997 à Libramont-Chevigny en Belgique, originaire de Paliseul, est une joueuse de tennis française, professionnelle depuis 2012.
WikipédiaLe château des Abbyes, remanié aux 16ème et 18ème siècle. il a été transformé en monastère des soeurs Visitandines en 1874 Durant la guerre 14 - 48, le couvent fut transformé en hôpital. Lors de la seconde guerre mondiale, il aurait accueilli Hitler et son état-major
Lien icide son vrai nom Stéphane Dauvin, est un dessinateur belge de bandes dessinées
Jules-Hercule-Mériadec de Rohan (Paris, 25 mars 1726 - Carlsbourg, 10 décembre 1788) est un aristocrate français membre de la Maison de Rohan. Il se signala, ainsi que sa femme, fille du duc de Bouillon, et gouvernante des enfants de France, par l'éclat de ses fêtes, la somptuosité de sa maison et par de folles prodigalités, et ils finirent, en 1783, par faire une scandaleuse faillite, qui s'éleva au chiffre de 33 millions; la liquidation n'en fut terminée qu'en 1792. Dès 1783, le prince était tombé en disgrâce et la princesse avait été obligée de se démettre de ses fonctions. Il mourut le 10 décembre 1788 à Carlsbourg en Belgique à l'âge de 74 ans.
Wikipédiané à Carlsbourg en 1948 est un peintre contemporain de figures et de portraits très colorés dans un style fortement graphique.
Site Webnée le 13 mai 1717 à Vienne et morte dans la même ville le 29 novembre 1780, archiduchesse d'Autriche Serait passé à Maissin d'où le pont de même nom
WikipédiaNée à Carlsbourg en 1913, Cécile François fait ses études primaires au village avant d'aborder les humanités gréco-latines et une régence littéraire chez les Annonciales à Heverlée
Lien IciL’archiviste général du Royaume Joseph Cuvelier a publié en 1923 dans le Bulletin officiel du TCB une intéressante monographie basée sur la découverte d’un manuscrit dans les Archives de Florence. Ce document s’est avéré être la relation officielle de voyages effectués entre 1667 et 1669 par le grand-duc de Toscane, Cosme III de Médicis, dans différents pays du nord de l'Europe (Angleterre, Hollande, Pays-Bas). Nous nous intéresserons à un périple commencé le 19 juillet 1669 lors duquel Cosme de Médicis, se trouvant à Aix-la-Chapelle, se mit en route vers la France en traversant pour partie notre pays. Pour cheminer sûrement, Cosme « s’était fait escorter par un grand nombre de fantassins l’accompagnant à travers un pays montueux et boisé ». Après Limbourg, Dolhain et le Spa des bals mondains, le convoi s’ébranla dans la matinée du 24 juillet pour s’enfoncer dans l’Ardenne profonde, et rejoignit par des routes assez mauvaises le château de Barvaux-en-Condroz. « A son arrivée, Son Altesse fut saluée par la décharge de quelques pièces d'artillerie servant à la garnison. Elle rendit visite à quelques dames parentes du baron, qui s'étaient préparées à recevoir le duc. Elles furent probablement quelque peu désillusionnées en apprenant que, selon la coutume, le duc désira manger seul dans sa chambre, et elles durent se contenter de quelques gentilshommes de la suite, qui firent d'ailleurs honneur aux préparatifs considérables qui avaient été faits. Ils se divertirent longtemps à table, où, en compagnie des seigneurs du pays, ils burent démesurément » ! Le 25, le duc assista à la messe matinale de Barvaux, puis se remit en route vers Rochefort, place passablement fortifiée, parce que formant la frontière du duché de Bouillon. Après y avoir dîné, le duc continua son voyage vers Paliseul où il arriva en fin d’après-midi. Ce « misérable village était tellement dépourvu de commodité que tous les gens de la suite furent contraints de passer la nuit sur la paille. C'est à peine si l'on y découvrit une chambre convenable pour y étendre le lit de Son Altesse… » Le matin du 26, le duc continua son périple en bordure de la « fameuse forêt d'Ardenne et arriva pour dîner à Bouillon, château-fort situé sur une éminence qu'avoisine la Smoy (Semois) »… Si l’on en croit le compagnon de voyage et auteur du texte, nul doute que cette nuit du 25 juillet 1669 passée dans notre village a laissé un souvenir impérissable à ce grand-duc austère et bigot. La morale de l’histoire est qu’on ne peut pas tout avoir où que l’on aille, fut-on Grand-Duc. C’est ce que durent se dire nos ancêtres, en voyant tous ces beaux seigneurs entassés pour la nuit sur la paille des granges paliseuloises…